Samstag, 2. Januar 2016

Was unterscheidet den IS von der Anti-IS-Koalition?

Warum Wagenknechts Positionierung bei aller Kritik im Detail ein wichtiges Contra gegen die deutsche Militärpolitik ist 

Die nachrichtenarme Zeit Ende Dezember eignet sich immer gut, um einen medialen Shitstorm zu erzeugen. Die Zutaten sind einfach. Man sage das, was man schon so oft gesagt habe, spitze es zu, dass es auch richtig provokativ wirkt und dann braucht man etwas Zeit und Glück und es gibt ein Medienthema. In den letzen Tagen hat das die Covorsitzende der Linksparteifraktion, Sarah Wagenknecht, gut hingekriegt. Nachdem sie in einem dpa-Interview noch einmal ihre Position bekräftigt hat, dass sie die Angriffe der Anti-IS-Koalition in Syrien als Terror bezeichnet hat, wurde genau das zur Schlagzeile vieler Medien. Nun kann doch einer linken Oppositionspolitikern doch gar nichts Besseres passieren, als wenn ihre Position einmal zur Schlagzeile in großen bürgerlichen Zeitungen wird. Inhaltlich hat Wagenknecht diese Position bereits in der Parlamentsdebatte über den Syrieneinsatz der Bundeswehr vertreten. Nur hatte ihre Position da wesentlich weniger Aufmerksamkeit bekommen. Im dpa-Interview hat die Politikerin ihre Position noch einmal zugespitzt, in dem sie die Soldaten der Anti-IS-Koalition und die IS verglich: "Natürlich ist es kein geringeres Verbrechen, unschuldige Zivilisten in Syrien mit Bomben zu ermorden, als in Pariser Restaurants und Konzerthäusern um sich zu schießen." Das eine sei "individueller, das andere staatlich verantworteter Terror". Das ist eine alte Position der entschiedenen Antimilitaristen, die immer fragen, was denn einen von einer staatlichen Armee zu Tode gebrachten Menschen unterscheidet von einem, der durch eine Gang umkam. Doch in erster Linie die Konsequenzen für den Täter: In einem Fall wird er strafrechtlich verfolgt, im anderen Fall kann er einen Orden bekommen oder befördert werden. Das ist beispielsweise Oberst Klein passiert, der für die toten Zivilisten in Afghanistan verantwortlich war, die umgekommen sind, als sie an einem mutmaßlich von Taliban entführten Tanklastzug Benzin abzapften. Zunächst muss man froh sein, dass Wagenknecht diesen gesinnungspazifistischen Ansatz wählt. Denn damit macht sie in dieser Frage deutlich, dass es ihr nicht ums Mitregieren geht .Denn dann hätte dieser moralische Grundsatz schnell ausgedient.
mehr:
- Was unterscheidet den IS von der Anti-IS-Koalition? (Peter Nowack, Telepolis, 31.12.2015)

siehe auch:
- Dans l’engrenage de la terreur – L’art de la guerre imbécile (Serge Halimi, Le monde diplomatique, Dezember 2015)
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Le Monde Diplomatique : L’Art de la Guerre Imbécile [41:08]

Veröffentlicht am 17.12.2015
© Là-bas si j'y suis avec Le Monde Diplomatique, Décembre 2015. Site internet: http://la-bas.org/.
1) « L’art de la guerre imbécile », Serge HALIMI ne fait que citer le jeune Barack Obama.
2) Pierre CONESA explique les CINQ CONFLITS qui s’entremêlent dans ce Moyen Orient compliqué. 3) Akram BELKAID s’interroge sur les solutions politiques concernant la Syrie.
4) Bernard FRIOT revient sur l’histoire épique de notre Sécurité Sociale, aujourd’hui menacée.

Autour de Daniel MERMET :
- Serge HALIMI : « L’art de la guerre imbécile »
- Pierre CONESA : « Cinq conflits entremêlés »
- Akram BELKAID : « En Syrie, une issue politique bien incertaine »
- Bernard FRIOT : « Une autre histoire de la Sécurité sociale », avec Christine JAKSE

01. Serge HALIMI : « L’art de la guerre imbécile » 00:17
Revendiquées par l’Organisation de l’État islamique (OEI), les tueries du 13 novembre dernier à Paris ont entraîné l’intensification de l’engagement occidental au Proche-Orient. Cette région du monde paraît ainsi condamnée aux interventions armées. Pourtant, si la destruction militaire de l’OEI en Syrie et en Irak constitue un objectif sur lequel semblent s’accorder des dizaines de pays étrangers, des États-Unis à la Russie, de l’Iran à la Turquie, tout le reste les sépare…
Article:
http://www.monde-diplomatique.fr/2015...

02. Pierre CONESA : « Cinq conflits entremêlés » 12:31
L’engouement quasi unanime des responsables politiques pour la « guerre » traduit une grave méconnaissance de la réalité du terrain. Décidé durant l’été 2014, l’engagement militaire occidental ajoute une cinquième strate à une superposition de conflits qui embrasent l’aire arabo-islamique.
L'article:
https://www.monde-diplomatique.fr/201...

03. Akram BELKAID : « En Syrie, une issue politique bien incertaine » 19:27
Les pays occidentaux voudraient détruire l’Organisation de l’Etat islamique sans mener d’intervention terrestre, ce qui imposerait d’en passer par une réunification des principales factions armées syriennes et par la mise en place d’un processus politique de transition. Mais un tel scénario fait fi de nombreuses réalités.
L'article:
https://www.monde-diplomatique.fr/201...

04. Bernard FRIOT : « Une autre histoire de la Sécurité sociale » 30:13
Depuis sa création en 1945, le régime général de la Sécurité sociale subit le feu des « réformateurs » de tout poil. Comment expliquer cet acharnement contre un système que l’on réduit souvent à une simple couverture des risques de la vie ? C’est qu’au-delà de l’assurance sociale, les pionniers de la « Sécu » forgeaient un outil d’émancipation du salariat géré par les travailleurs.
L'article:
http://www.monde-diplomatique.fr/2015...

Entretiens : Daniel MERMET
Réalisation : Franck HADERER
Montage Son: Grégory SALOMONOVITCH
Préparation : Jonathan DUONG
Montage Film: Fabien LABONNE

Date de diffusion: mercredi 9 décembre 2015

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Crédit: Là-bas si j'y suis
Site internet: http://la-bas.org/


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