Donnerstag, 5. Februar 2009

Renaud et Axelle Red: Manhattan Kaboul


Renaud & Axellered Manattan kaboul von cladstrife

Petit Portoricain
Bien intégré, quasiment New Yorkais,
Dans mon building tout de verre et d'acier,
Je prend mon job, un rail de coke, un café

Petite fille Afghane,
De l'autre côté de la Terre,
Jamais entendu parler de Manhattan,
mon quotidien c'est la misère et la guerre

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l'autel
De la violence éternelle

Un 747 s'est explosé dans mes fenêtres,
Mon ciel si bleu est devenu orage,
Lorsque les bombes ont rasé mon village

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l'autel
De la violence éternelle

So long, adieu mon rêve américain,
Moi, plus jamais l'esclave des chiens
Ils t'imposaient l'Islam des tyrans
Ceux-là ont-ils jamais lu le Coran ?

J'suis redevenu poussière,
Je s'rai pas maître de l'Univers,
Ce pays que j'aimais tellement serait-il
Finalement colosse aux pieds d'argile ?

Les dieux, les religions,
Les guerres de civilisations,
Les armées, drapeaux, les patries, les nations
Font toujours de nous de la chair à canon

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l'autel
De la violence éternelle

Deux étrangers au bout du monde, si différents
Deux inconnus, deux anonymes, mais pourtant
Pulvérisés sur l'autel
De la violence éternelle

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Kleiner Puerto Ricaner,
Gut integriert, beinah schon New Yorker
In meinem Gebäude, ganz aus Glas und Stahl
Mache ich meinen Job,
eine Dose Cola, ein Kaffee

Kleines afghanisches Mädchen
Von der anderen Seite der Welt
Niemals etwas gehört von Manhatten
Mein Alltag, das ist das Elend und der Krieg.

Zwei Fremde am Ende der Welt - so unterschiedlich!
Zwei Unbekannte, zwei Annonyme, aber dennoch
Vernichtet auf dem Altar der ewigen Gewalt

Eine 747 ist in meinen Fenstern explodiert

Mein Blauer Himmel wurde zu einem Gewitter
Als die Bomben mein Dorf abrasierten

Auf Wiedersehen, mein amerikanischer Traum

Ich werde nie mehr die Sklavin der Hunde sein
Sie haben dir den Islam der Tyrannen aufgebürdet
Haben sie denn jemals den Koran gelesen?

Ich bin wieder zu Staub geworden
Ich werde nicht der Meister des Universums sein
Dieses Land, das ich so liebte, wird es
am Ende ein Kollos auf Füßen aus Ton?

Die Götter, die Religionen
Die Kriege der Zivilisation
Die Waffen, die Fahnen, die Heimaten, die Nationen
Machen uns immer zu Kanonenfutter

Zwei Fremde am Ende der Welt - so unterschiedlich!
Zwei Unbekannte, zwei Annonyme, aber dennoch
Vernichtet auf dem Altar der ewigen Gewalt

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